MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 REBBI AMRAN BEN DIWAN

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Raquel
Soly Anidjar
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MessageSujet: REBBI AMRAN BEN DIWAN   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeMar 15 Aoû 2006 - 11:33

Rabbi Amram Ben Diwan



C’est toujours avec un sentiment de respect et de crainte, que les juifs du Maroc évoque le saint nom de Rabbi Amram Ben Diwan.

Rabbi Amram Ben Diwan naquit à Jérusalem. Plus tard, il s’installa à Hébron. En 5523 (1743), il fut choisi par les Rabbins de Hébron, comme émissaire au Maroc avec pour mission de collecter de l’argent pour les Yechivot de la Terre Sainte. Il choisit de s’établir à Wazan, au Maroc. Il y fonda un Talmud-thora, et une Yéchiva où de nombreux disciples venaient étancher leur soif d’étude en s’abreuvant à la source de ses paroles.

Rabbi Amram s’attacha à ses élèves. Son affection paternelle créa un lien solide entre le maître et les élèves. Il subvenait à tous leurs besoins matériels, et les dirigeait spirituellement sur la voie qui mène à l’accomplissement de la volonté de Dieu. Par ses activités riches et variés, il contribua à l’élévation et la propagation de la Torah dans toutes les communautés du Maroc. Rabbi Amram était aussi célèbre pour ses miracles, sa bénédiction se réalisait toujours et de toutes les villes du Maroc, les juifs venaient la solliciter afin d’être délivrés de leurs malheurs, grâce à son mérite. Il se préoccupait du bien-être de chacun, en particulier et de la communauté en général. Sa maison était ouverte à tous les affligés qui frappaient à sa porte, avec l’espoir que le Tzadik serait leur meilleur défenseur auprès de Notre Père, Le Saint Béni Soit-Il.

Après un long séjour de dix ans au Maroc, Rabbi Amram éprouva une grande nostalgie pour la Terre d’Israël. Il interrompit son saint travail. Les élèves, auxquels il avait enseigné la Torah, étaient devenus eux-mêmes, au cours des années, de grands érudits. Il décida alors de retourner en Terre Sainte. Lorsqu’il arriva à Hébron, il se lia d’amitié avec les Rabbins de la ville, Rabbi Haïm Bagoyo, et Rabbi Avraham Guidélia. Ensemble, ils étudièrent la Torah, en pénétrant tous ses merveilleux secrets, et gravissant de jour en jour les échelons de la perfection dans l’étude et dans le service divin.

Cependant, le séjour de Rabbi Amram à Hébron fut de courte durée. Un fâcheux événement fut la cause de son départ l’obligeant à reprendre le bâton de pèlerin, et à retourner au Maroc.

A cette époque, les juifs n’étaient pas autorisés à pénétrer dans le caveau des Patriarches. Mais, pour Rabbi Amram, cette interdiction ne calma en rien son désir ardent de vouloir prier sur la tombe de nos Patriarches. Il se déguisa donc en arabe, et sans se faire remarquer, il pénétra dans le caveau avec le reste des musulmans qui venaient aussi y prier. Quelle ne fut pas son émotion lorsqu’il s’approcha de la tombe des patriarches. Le visage noyé de larmes, il murmura des prières, suppliant Le Créateur du monde de précipiter la délivrance finale. Nul ne se doutait, que le «musulman», si absorbé dans sa prière, n’était autre qu’un juif. Soudain, alors que Rabbi Amram s’apprêtait à sortir, un arabe l’aperçut et le reconnut. Aussitôt, il courut chez le Pacha, et l’informa du délit.

Rabbi Amram encourait une lourde peine pour un tel sacrilège. Un serviteur du Pacha ami de Rabbi Amram, se dépêcha d’avertir celui-ci que le Pacha avait l’intention de l’arrêter. Au milieu de la nuit, Rabbi Amram accompagné de son jeune fils, Rabbi Haïm quitta son domicile. Il craignait de retourner à Jérusalem et dans les pays voisins car à cette époque le pouvoir turc s’étendait sur plusieurs pays. Il décida donc de retourner au Maroc. Dés son arrivée à Fès, les habitants de la ville l’accueillirent avec des grands honneurs et chacun des notables se disputait le mérite de l’avoir pour hôte. Il fut donc reçu par Rabbi Menaché Ibn Denan, un des dirigeant de la communauté de Fès.

On raconte que Rabbi Menaché n’avait que des filles, et une autre fille naquit. Rabbi Amram lui conseilla de la nommer Fédina, qui signifie : nous avons terminé, c’est à dire nous avons fini d’enfanter des filles. Et c’est ainsi qu’après cette fille, Rabbi Menaché n’eut que des garçons.

Peu de temps après son arrivée à Fès, Rabbi Amram et son fils Rabbi Haïm firent une tournée dans toutes les villes du Maroc afin de propager l’enseignement de la Torah. Il arriva à Sefrou, et était hébergé par la famille Elbaz. Cette famille n’avait pas d’enfant, il lui demandèrent une bénédiction pour avoir un fils. Rabbi Amram les bénit et leur promit que l’année suivante, à cette même période, la femme donnerait naissance à un fils qui sera un grand érudit dans la Torah. La bénédiction du Tzadik se réalisa. Le fils qui naquit chez la famille Elbaz fut nommé sur le nom du Tzadik : Amram. Par la suite, le nom de Rabbi Amram de Sefrou fut célèbre comme Gaon et grand érudit dans la Torah.

Alors que Rabbi Amram se trouvait chez la famille Elbaz de Sefrou, son fils Rabbi Haïm tomba gravement malade. Les médecins ne lui donnaient aucune chance de guérir. Rabbi Amram pria le Créateur du monde de prendre son âme à la place de celle de son fils. Son fils, Rabbi Haïm guérit de sa maladie. Ils continuèrent leur voyage dans toutes les villes du Maroc et lorsqu’ils arrivèrent à Wazan, Rabbi Amram tomba gravement malade. Peu de temps après il rendit son âme à son Créateur.

La tombe de Rabbi Amram devint un lieu de pèlerinage pour tous les juifs du Maroc. Chaque année, à Lag Baomer, des milliers de juifs venaient à Wazan, pour un pélerinage sur la tombe du Saint. On raconte de nombreux miracles qui s’accomplirent sur sa tombe. Des malades sans espoir de guérison, guérissaient ; des aveugles retrouvaient la vue, des muets retrouvaient la parole, des paralysés s’en retournaient chez eux à pied et des femmes stériles enfantaient après avoir prié sur sa tombe.

On raconte qu’un sergent français avait un fils qui resta paralysé après une grave maladie. Ce sergent avait un ami juif, qui lui conseilla de prendre son fils sur la tombe de Rabbi Amram Ben Diwan à Wazan. Au début, le sergent sceptique refusa puis il promit si un miracle se produisait, et que son fils guérissait, il ferait construire de son propre argent une route qui faciliterait l’accès au tombeau du Tzadik. Le miracle s’accomplit... Dés que son fils s’approcha de la tombe de Rabbi Amram, il guérit. Le père heureux tint sa promesse, et construisit une route qui mène à la tombe de Rabbi Amram.

Le grand poète, Rabbi David Ben Hassin, composa un poème liturgique spécialement en son honneur, chant qui est chanté par tous les juifs du Maroc le jour de sa Hilloula.

Son fils, Rabbi Haïm Ben Diwan continua l’oeuvre de son père, il voyagea de ville en ville dans le but d’enseigner la Torah. Il mourut âgé, et repose dans le village de Anranz au sud de Marrakech. Sa tombe devint aussi un lieu de pèlerinage pour tous les juifs du Maroc.

Que son mérite nous protège. Amen.
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MessageSujet: Rabbi Amram ben Diwan y su hijo   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeJeu 14 Sep 2006 - 22:01

Rabbi Amram Ben Diwan nació en Jérusalem, luego se instaló en Hebron en el año 5523.(1743), fue elegido por los Grandes Rabanim para que se trasladara a Marruecos como emisario con la misión de recoger dinero para las Yeshiivot de Israel.
Se establece en Wazan (Ouezzane),donde habia un Talmud Thora, y una Yeshivá dónde numerosos discípulos venían a estudiar.
Rabbi Amram se dedicó a sus alumnos. Su afecto paternal creó un vínculo sólido entre él y los alumnos. Proporcionaba a todas sus necesidades materiales, y los dirigía espiritualmente.
Por sus actividades ricas y variadas, contribuyó a la propagación del estudio de la Tora en todas las comunidades de Marruecos.
Rabbi Amram era muy famoso para sus milagros, sus bendiciónes siempre se realizaban. En todas las ciudades de Marruecos, los judíos iban a verlo con el fin de que se alejen de ellos sus desdichas y sufrimientos.
Se preocupaba por el bienestar de cada uno en particular y de la comunidad en general. Su casa estaba abierta para todos los afligidos que llegaban a su puerta, con la esperanza que el Tzadik los bendijera.
Después de una larga estancia de diez años en Marruecos, Rabbi Amram decidio volver a Israel ya que sus propios alumnos, a los cuales le había enseñado Tora, se habían convertido durante esos años en grandes eruditos.
Cuando llegó a Hebron, se vinculó con los Rabinos de la ciudad, Rabbi Haïm Bagoyo, y Rabbi Avraham Guidélia y en conjunto, estudiaron Tora, subiendo de día en día los niveles de la perfección en el estudio y en el servicio divino.
Sin embargo, la estancia de Rabbi Amram a Hebron fue de corta duración. Un molesto acontecimiento fue la causa de su partida que lo obliga a dar la vuelta a Marruecos.
En esta época, no se autorizaba a los judíos llegar a los lugares sagrados de los musulmanes, Rabbi Amram hizo caso omiso a esta prohibición se disfrazó de árabe, y penetró a uno de esos sitios sagrados con el resto de los musulmanes, siendo tan fuerte la emocion que con su cara ahogada de lágrimas, murmuraba rezos. Nadie pensaba que el "musulmán", así absorbido en su rezo, era un judío. Repentinamente, mientras que Rabbi Amram se preparaba a salir, un árabe lo percibió y lo reconoció Inmediatamente y asi informó del delito.
Rabbi Amram incurría en un pesado dolor por tal sacrilegio. Un criado del Sultan amigo de Rabbi Amram, le informo que el Sultan tenía la intención de detenerlo. En medio de la noche, Rabbi Amram acompañado de su jóven hijo Rabbi Haïm dejó su domicilio. Temía volver a Jerusalén y por este motivo regreso a Marruecos esta vez a Fes donde los habitantes de la ciudad lo acogieron con grandes honores y cada uno de los notables se disputaba el mérito de tenerlo como huésped. Fue recibido por Rabbi Menaché Ben Denan, uno de los dirigentes de la comunidad de Fès.
Se dice que Rabbi Menaché tenía solamente hijas mujeres mujeres. Su esposa iba a dar a luz y le nacio otra mujer por lo que Rabbi Amram le aconsejó nombrarla Fédina, que significa: terminamos, es decir, "terminamos de parir muchachas". Asi fue nombrada y después de su nacimiento, Rabbi Menaché no tuvo mas que hijos varones.
Poco tiempo después su llegada a Fès, Rabbi Amram y su hijo Rabbi Haïm hicieron una gira en todas las ciudades de Marruecos con el fin de propagar la enseñanza de la Tora.
Llegó a Sefrou y se albergaba por la familia Elbaz. Esta familia no tenía niños, le pidió una bendición para tener un hijo. Rabbi Amram les prometió que el año siguiente, para esa misma época, su mujer daría nacimiento a un hijo y que ademas sería uno grandes eruditos de la Torá. La bendición del Tzadik se concretó: el hijo que nacio de la familia Elbas fue nombrado Amram como el Tzadik. En consecuencia, el nombre de Rabbi Amram de Sefrou fue famoso como grande Gaon y erudito de la Tora.

Mientras que Rabbi Amram se encontraba con la familia Elbaz de Sefrou, su hijo Rabbi Haïm cayó seriamente enfermo. Los médicos no le daban ninguna oportunidad de curarse. Rabbi Amram rogó al Creador del mundo tomar su alma en lugar de la de su hijo.
Rabbi Haïm se curó de su enfermedad. Ambos siguieron su viaje por todas las ciudades de Marruecos y cuando llegaron a Wazan, Rabbi Amram cayó seriamente enfermo. Poco tiempo después falleció.

La tumba de Rabbi Amram se volvió un lugar de peregrinaje para todos los judíos de Marruecos. Cada año, a Lag Baomer, millares de judíos hiban a Wazan para un peregrinage sobre su tumba.
Son numerosos milagros que se realizaron sobre su tumba. Enfermos sin posibilidades de curación, se curaban; ciegos que volvieron a ver, mudos encontraron la palabra, paraliticos volvian a caminar y mujeres estérilis parirían después de rogar sobre su tumba.
Se dice que un sargento francés tenía un hijo que permaneció paralizado después de una grave enfermedad. Este sargento tenía un amigo judío, que le aconsejó tomar su hijo y llevarlo a Wazan a la tumba de Rabbi Amram Ben Diwan . Al principio, el sargento escéptico se negó y luego prometió que si un milagro se produjera y si su hijo curaba, haría construir de su propio dinero una carretera que facilitaría el acceso a la tumba del Tzadik.
El milagro se realizó... su hijo se acercó a la tumba de Rabbi Amram, y se curó. El padre feliz mantuvo su promesa, y construyó una carretera que conduce a la tumba de Rabbi Amram.
El gran poeta, Rabbi David Ben Hassin, compuso un poema litúrgico especialmente en su honor, que es cantado por todos los judíos de Marruecos el día de su Hillula.

Su hijo, Rabbi Haïm Ben Diwan siguió la obra de su padre, viajó de ciudad en ciudad con el fin de enseñar Tora.
LLego a Anranz, una aldea pequeña en el valle bajo de Wirgan no lejos de la confluencia del río de N'fiss y del río de Wirgane.
Probablemente Rabbi Haïm Ben Diwan, haya estado en el atlas alto, con tres discípulos, para recoger donaciones para las Yeshivot y tambien para diseminar el conocimiento judío entre los judíos Berberes.
Su presencia en ese lugar pareceria atestiguar la presencia de una colonia judía relativamente numerosa de quien los únicos rastros que quedaron consista en un viejo cementerio cerca del santuario.

Rabbi Haim se murió viejo, y descansa en el pueblo de Anranz al sur de Marrakech. Su tumba se volvió también un lugar de peregrinaje para todos los judíos de Marruecos.

Aparte del milagro común a la mayoría de los Saddikim de que rocas que caen rodando desde la montaña para cubrir la tumba para protegerla contra las violaciones, muchos otros milagros se atribuyen a Haim Ben Diwan.

a) Se dice que la tierra se partio para darle la bienvenida
b) Que en varias ocasiones los musulmanes lanzaron la piedra sepulcral al río próximo de Wirgane y que la misma siempre volvia (por sí misma) a su lugar, hechos por los cuales impresionados pusieron fin a sus sacrilegios y desde entonces comenzaron a rogar a Rabbi Haim (nombrandolo moul Anrhaz)

Desde entonces, un cuarto fue construido para abrigar la tumba del Saddik y de sus tres discípulos, en un cuarto adyacente a las tumbas de dos otros Rabbanim: Mordechai y Abraham Ben Hammou.
Se dice tambien que los peregrinos edificaron otros cuartos cercanos para estar cerca de sus milagros..
Se edificaron dos sinagogas y una plataforma cementada para el sacrificio de los animales. Tambien fue construido recientemente un camino que conecta la Tumba con Marakech.
La Hilula es cada 18 de Iyar
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MessageSujet: Re: REBBI AMRAN BEN DIWAN   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeMer 18 Oct 2006 - 23:12

Rabbi
Amram Ben Diwane.




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MessageSujet: Re: REBBI AMRAN BEN DIWAN   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeMar 28 Nov 2006 - 13:43

voici une photo rare de rabbi amram bendiwan

REBBI AMRAN BEN DIWAN Bendiwanamramxviiiespm9
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MessageSujet: SUR LA QUESTION DE RABI AMRAN BEN DIWAN   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeMer 24 Jan 2007 - 17:18

BONJOUR LO HUENO RAQUEL C'EST AURORA QUI VUS ECRIT.
COMMENT CA VA? J'ESPERE QUE VOUS ETE BIEN DE SANTE.
JE VOULAIS RACONTER UNE HISTORE QUE J'AI VECUE LORSQUE J'AVIAS PEUT-ETRE 11 ANS. NOUS ETIONS AVEC MA TANTE ORDUENA ET CE FUT UN TEMPS OU ELLE AVAIT SOUFERT D'UNE PARALIZIE SUBTIMENT ET QUAND ON LA AMENEE A LA HELOULA . LA BAS IL A UN ARBRE ET A COTE TOUTES LES BOUGIES QUE LES PERSSONE JETAIENT ET JE PEUX RACONTER QUELAUE CHOSE D'EXTRAORDINAIR ' TOUT D'ABORD L'ARBRE ETAIT TOUTLE TEMP AVEC SES FEUILLES VERTES QUI NE BRULAIENT JAMAIS ET AUSSI JE ME RAPELLE AVOIR VUE DANS LA FLAME LE ROFIL DU RABIN COMME SI IL ETAIT VIVANT. MA TANTE AU MOMENT DE VOIR SON VISAGE A PRIEE ET ELL E A REPRIS SA MARCHE ET S'EST MISE DEBOUT COMME SI RIEN N'ETAIT ARRIVE. CELA FUT UN GRAND MIRACLE. JE M'EN SOUVIENT COMME SI C'ETAIT HIER . AUSSI JE CONNAIT OUZANE CAR LE MARI DEFUNT DE MASOEUR ET NE DANS CETTE VILLE. IL SONT DE LA FAMILLE AYACH. SON PERE S'APELLAIT SMUEL ET SA MERE MIRA/
ENFIN JE FINI MON MESSAGE EN VOUS PASSANT UN GRAND BONJOUR ET UNE BONNE FIN DE SEMAINE.
AURORE ORDUENA HAMOUNEE LEVY
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MessageSujet: Re: REBBI AMRAN BEN DIWAN   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeMar 27 Mai 2008 - 13:52

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MessageSujet: La Hiloula, pèlerinage de la fraternité   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeLun 16 Juin 2008 - 10:58

La hilloula, pélérinage juif au Maroc

La Hiloula, pèlerinage de la fraternité

Les Marocains de confession juive se réunissent chaque année au Maroc pour célébrer la «hiloula». Ce nom évoque le pèlerinage juif qui se déroule le 33ème jour après la «Pessah», la Paque juive. Deux moussems sont principalement concernés par l’événement: celui de Sidi Yahya Lakhdar à Ben Ahmed, province de Settat et un deuxième plus célèbre, à Ouazzane.

A cette époque de l’année, les juifs marocains du monde entier rejoignent en masse le Maroc pour effectuer des pèlerinages. Ces pèlerinages sont réalisés pour rendre hommage aux saints enterrés au Maroc. C’est bien le cas, par exemple, de Rabbi Yahia Lakhdar à Ben Ahmed. Le sanctuaire de Rabbi Yahia Lakhdar abrite chaque mois de mai une cérémonie pleine d’émotions et de dévotion. Les juifs marocains restés au pays ou résidents à l’étranger et leurs concitoyens musulmans se réunissent devant le sanctuaire à l’occasion de la célébration de la «Hilloula». Le pèlerinage de la «Hilloula» est une des traditions les plus chères à la communauté juive. Il symbolise une des manifestations religieuses les plus originales du judaïsme marocain, avec le culte des saints qui trouve son origine séculaire dans l'influence arabo-musulmane.

Depuis plus de 15 ans, les Juifs marocains du monde entier marquent de manière plus forte chaque année leur attachement pour leur pays et y viennent en masse pour effectuer des pèlerinages aux sanctuaires et aux saints enterrés au Maroc. Cet évènement est marqué par des chants et des prières juives pour 7 jours de recueillement et de dévotion. C'est un cachet spécifique multiculturel de la coexistence fraternelle des fidèles des deux religions monothéistes ancrées dans la spiritualité du pays. La "Hiloula" constitue donc l'un des cultes et des traditions israélites au cours desquels les membres de cette communauté résidant au Maroc ou à l'étranger visitent les différents mausolées juifs où ils organisent notamment des prières et allument des cierges. Une occasion pour se recueillir aux côtés de leurs concitoyens musulmans.

En parallèle à Sidi Yahya, les juifs marocains célèbrent simultanément cette occasion dans une autre région du Maroc, Ouazzane. En effet, c’est dans cette ville qu’est enterrée une des grandes figures de la mystique juive, le rabbin Amram Ben Diwan, mort en 1781 et enterré à quelques kilomètres de Ouezane, à Asjen. Il s’agit de l’un des saints les plus populaires chez les juifs marocains. Ce moussem de Ouazzane et par là même, le plus important et le plus célèbre des pèlerinages juifs qui ont lieu au Maroc. Ces festivités de Ouazzane ont débuté samedi dernier au mausolée "Amrane Ben Diwane".
A cette occasion, des prières ont été élevées pour accorder santé et bonheur à SM le Roi Mohammed VI Amir Al Mouminine et à l'illustre famille royale, en présence de rabbins marocains et étrangers. Ces deniers ont exprimé "les liens profonds qui les unissent au Maroc". Dans une déclaration à la TVM, M. Guessous Gabriel, rabbin de Casablanca, a souligné "la nécessité de consolider les liens de fraternité entre les juifs et les musulmans à travers le monde entier". Dans une atmosphère méditative, ces pèlerinages sont une occasion pour les juifs marocains de se réunir tous ensemble pour se recueillir et pour célébrer sept jours de spiritualité et de méditation. Une manière de rendre hommage à leurs saints qui reposent sur les terres marocaines.
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Abel D'O
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MessageSujet: Message à OLY   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeVen 26 Sep 2008 - 11:39

[b][i] Paris le 26 Septembre 2008
Shalom Bonjour Salam
Après plus de 40 ans en France , je décide de repartir pour Ouazzane dont je suis natif ,j'avoue que je revenais de temps à autre mais je n'avais jamais vu cet engouement par les marocains musulmans surtout des natifs de la région d'ouazzane pour le patrimoine juif , religion , culture , tradition , cuisine etc ....,
Je peux en parler car je suis né à deux, pas du mellah et je suis resté pendant des années à Ouazzane avant le départ de la communauté vers la France ou vers Natanya et Ashdod , et même longtemps après le départ , et je peux mesurer l'ambiance , les contradictions , l'antisémitisme primaire d'avant et de maintenant , et aussi le retour de la conscience des ouazzanis pour communier avec leur patrimoine judao musulman .
C'est aussi ce que je constate quand je visite Israël et quand je discute avec des amis qui résident sur Ashdod ou Nataya .
Je crois savoir que la majorité des marocains divisés et depuis longtemps par le problème palestinien commencent à comprendre
qu'ils doivent rester unis , juifs ou musulmans , après tout le plus important ,c'est notre pays à tous le Maroc .
Pour cette raison des gens de bonne volonté comme vous œuvrent à un rapprochement des deux communautés.
Pour toutes raisons , j'ai décidé avec des amis de créer un musée du patrimoine à Ouazzane afin que tous les jeunes d'aujourd'hui et demain puissent participer à porter la lumière de ce patrimoine pour toujours.
Sincère amitiés
Chabat Shalom
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MessageSujet: en fin un ouazzani   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeVen 26 Sep 2008 - 16:33

Les origines de la ville d'Ouazzane restent incertaines et confuses. Certains font remonter son existence à l'antiquité romaine, toutefois rien n'est attesté. Les traces du passage de Moulay Abdallah Chérif, grand maître du soufisme et descendant de Idriss II (membre de la dynastie arabe des Idrissides qui régna sur le Maroc entre 789 et 974) et du rabbin juif 'faiseur de miracles', Rabbi Amrane Diourane font de Ouezzane une ville doublement sainte. Le premier y créa en 1727 une zaouïa, centre religieux et savant. Berceau de la confrérie religieuse des Taïbia, cette zaouïa devint au cours des XVIIIème et XIXème siècles un centre politique et spirituel important. De nombreux pèlerins viennent visiter chaque année ce haut lieu de la civilisation arabo-musulmane. Le second a son tombeau à Azjen, à quelques kilomètres de la ville.

C'est une des rares villes anciennes à n'être pas ceinte de remparts; ici, pas de murs crènelés, ni de portes fortifiées monumentales comme partout ailleurs au Maroc. Cette particularité réside vraisemblablement dans l'histoire de la ville. La puissance de la confrérie Ouazzania la mettait probablement à l'abri des menaces, de même le caractère sacré de la cité pour les croyants la rendait inviolable à leurs yeux.

Toutefois, il existe des portes associées aux murs extérieurs des demeures anciennes. Ces portes, qui permettaient de clore la Médina à la manière d'une enceinte, ne présentaient pas un système fortifié réellement définitif. La première porte, connue sous le nom de Bab Fatha, est en arc simple en plein cintre surbaissé en briques cuites et pierres sèches. Elle daterait du XVIIème siècle. La seconde porte, Bab Jmouâa, est constituée par un arc brisé outrepassé doublé par un arc à lambrequins, les écoinçons sont ornés de riches motifs géométriques sculptés et le tout est surmonté d'une console pilastre supportant un auvent de tuiles vertes vernissées.

Les passages couverts ou 'sabats' sont peu nombreux et constituent une spécificité de la cité. Certains de ces passages sont coiffés par une succession d'arcades qui forment parfois des voies étroites et basses, voûtées et coudées.

Dar-Sqaf est le quartier le plus ancien de la médina. Il est le site du village original dans lequel se serait installé le fondateur de la confrérie Ouazzanie Moulay Abdellah Cherif dont sa demeure subsiste à cet endroit. Ce quartier est associé à celui de la zaouïa car il abrite la célèbre mosquée qui porte le nom du quartier et réputée par son minaret octogonal. Ce quartier était le siège de la confrérie Ouazzanie. Le Cheikh actuel, c'est-à-dire le chef de la dite confrérie, y réside. Le bâtiment principal consiste en un vaste patio autour duquel une galerie à arcs brisés distribue quatre salles de même dimensions ornées de portes, de fenêtres et de somptueux plafonds de bois peints. La sobriété de la décoration et la majesté des proportions en font l'un des plus purs produits de l'architecture locale. Ce bâtiment ne devait servir que de résidence et de siège administratif. Il abritait également un palais réservé à l'accueil des affiliés et des pèlerins.

Outre ces deux quartiers, le quartier Mellah abritait la communauté juive. L'ensemble de ces quartiers représente le coeur de la médina. Ils sont tous reliés à un centre commercial où sont regroupées les principales activités commerciales dont la plus spéciale est le commerce de la Jellaba Ouazzania. Les rues de ce centre, exclusivement réservées au négoce, sont bordées de boutiques juxtaposées sans discontinuité et présentant un ensemble de constructions d'architecture homogène.
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MessageSujet: Re: REBBI AMRAN BEN DIWAN   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeSam 24 Juil 2010 - 15:53

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MessageSujet: Re: REBBI AMRAN BEN DIWAN   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 14:47

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MessageSujet: Re: REBBI AMRAN BEN DIWAN   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 14:49

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MessageSujet: Re: REBBI AMRAN BEN DIWAN   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 14:49

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MessageSujet: Re: REBBI AMRAN BEN DIWAN   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 14:50

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MessageSujet: Re: REBBI AMRAN BEN DIWAN   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 14:51

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MessageSujet: Re: REBBI AMRAN BEN DIWAN   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 14:53

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MessageSujet: Re: REBBI AMRAN BEN DIWAN   REBBI AMRAN BEN DIWAN Icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 14:55

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