MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 NAPOLEON ET LES JUIFS

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AuteurMessage
Soly Anidjar
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Soly Anidjar


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MessageSujet: NAPOLEON LES JUIFS ET LA NATION JUIVE   NAPOLEON ET LES JUIFS Icon_minitimeSam 18 Nov 2017 - 17:22

Le 24 avril 1799, après sa victoire sur les Turcs au mont Thabor, pendant la campagne d'Égypte, le général Napoléon Bonaparte rédige ainsi, de Jérusalem, une Proclamation à la nation juive, aux héritiers légitimes de la Palestine : «Israélites, nation unique que les conquêtes et la tyrannie ont pu pendant des milliers d'années priver de leur terre ancestrale, mais ni de leur nom ni de leur existence nationale... Levez-vous... Vous avez le droit à une existence politique en tant que nation parmi les autres nations» !

Une première ferme juive est créée en Palestine par des immigrants, en 1810, sur le mont Deron. Le baron Salomon Mayer de Rotschild ainsi que des rabbins commencent bientôt à s'intéresser à tout ce qui est agricole. En 1862, le philosophe allemand Moses Hess, proche de Karl Marx, appelle à la création d'un État juif dans son livre Rome et Jérusalem (il n'aura pas le même écho que l'ouvrage postérieur de Theodor Herzl). En 1869, enfin, l'Alliance israélite universelle, fondée peu avant par Adolphe Crémieux, ouvre une école agricole à Jaffa.
Le premier groupe sioniste, «Les Amants de Sion» (Hibat Sion en hébreu), est créé en 1882 à Saint-Pétersbourg à l'instigation du rabbin Samuel Mohilever. La présidence en est confiée au médecin Léon Pinsker, qui publie la même année le livre Autoémancipation, dans lequel il postule que l'antisémitisme exprime le malaise des Européens face à un peuple dépourvu de terre, le peuple juif. Il en conclut que l'antisémitisme disparaîtra à la seule condition que les Juifs se dotent d'un État à eux, comme les autres peuples d'Occident.


Le sionisme prône le retour des juifs en Palestine, alors possession du sultan d'Istamboul et y voit un préalable à l'accomplissement des promesses divines et à l'arrivée sur terre du vrai Messie (envoyé de Dieu). Quelques centaines d'étudiants juifs de Russie commencent ainsi d'émigrer. Ils désignent leur action du mot hébreu «Alya» (ou Aliyah) qui signifie montée.

Cette immigration idéologique est regardée avec inquiétude par les autorités ottomanes qui administrent (plutôt mal) la province de Palestine. Elle est par ailleurs désapprouvée par les juifs locaux, au nombre d'environ 25.000... ainsi que par les militants du Bund (Union générale des travailleurs juifs de Lituanie, de Pologne et de Russie), une organisation créée en 1897 en Russie, pour promouvoir le socialisme sur place.



Le sionisme reçoit une impulsion décisive avec l'engagement du journaliste Theodor Herzl. Choqué par la vague d'antisémitisme qui balaie la France, «pays des droits de l'Homme», depuis la condamnation du capitaine Dreyfus (1894), Herzl publie en 1896 L'État juif. L'année suivante, il réunit à Bâle le premier Congrès sioniste et fonde une Organisation sioniste dont il devient le premier président. De riches philanthropes comme le baron Edmond de Rotschild soutiennent le mouvement et achètent des terres en Palestine ; à l'aube du XXe siècle, celle-ci compte une vingtaine de terres agricoles exploitant 18.000 hectares. 



Dans les vingt ans qui précèdent la Première Guerre mondiale, la population juive de Palestine passe ainsi de 50.000 à 85.000 personnes, soit 12% de la population totale de la province. Notons que la ville de Jérusalem compte déjà une majorité de juifs (environ 30.000)... dont une bonne partie sont de souche locale.

En 1903, le pogrom particulièrement sanglant de Kichinev, dans la province russe de Bessarabie, ravive l'urgence d'un État juif.



Napoléon Bonaparte rencontre pour la première fois de sa vie une communauté juive en Italie, le 9 février 1797, dans la ville d'Ancône pendant la campagne d'Italie. Les Juifs y vivaient dans un ghetto confiné et bouclé la nuit. Ils portaient des bonnets jaunes et des brassards avec l'étoile de David qui permettaient de les identifier.

Bonaparte ordonne alors de leur enlever le bonnet jaune et le brassard et d'y substituer la cocarde tricolore. C'est la première décision symbolique du futur empereur qui donna par la suite des instructions plus concrètes  pour que la communauté accède enfin à la liberté de culte et de circulation. Des mesures qui s'appliquent par la suite aux Juifs de Rome, Venise, Vérone et Padoue.

Le jeune Bonaparte abolit les lois de l'Inquisition, et les Juifs sont enfin libres.



Les personnes qui nous font l'honneur de lire attentivement la Décade philosophique, peuvent se rappeler un article imprimé dans nos cahiers du 20 et du 30 Germinal an VI, six semaines par conséquent avant l'embarquement de Bonaparte, et dans lequel, en faisant sentir les grands avantages qui résulteraient pour la France de l'occupation de l'Égypte et de la Syrie, nous disions : « Il est un moyen assuré de donner à la Syrie surtout, une population nombreuse, active et opulente : ce serait d'y appeler les Juifs. On sait combien ils tiennent à leur ancienne patrie et à la cité de Jérusalem. Dispersés sur toute la terre par une persécution qui dure depuis 18 siècles, ils tournent encore leurs regards vers la Palestine, où ils espèrent que leur postérité, plus heureuse, sera ramenée par un prodige difficile à croire. Ils accourront des quatre parties du monde, si on leur en donne le signal. Leurs fortunes sont faciles à transporter : les hommes et l'or afflueront.
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