Selon le Talmud, vingt-quatre mille étudiants de Rabbi Akiva moururent en une courte période, parce qu'ils ne se témoignaient pas mutuellement le respect approprié. Tous trouvèrent la mort entre Pessahh et Shavou'ot, par une intervention de D.ieu qui sévit pendant la période du 'Omer.
Les Sages ont instauré la commémoration de cet épisode, car la cause de ces nombreuses morts leur était intelligible et non pas mystérieuse ; ils ont estimé primordial de souligner ce principe fondamental de la Torah, qui commande d'aimer son prochain comme soi-même.
La terrible épidémie prit fin le 33ème jour du Omer (le 18 Iyar). C'est pourquoi, les trente-trois premiers jours du 'Omer constituent une période de semi-deuil : on évite les réjouissances, mariages, musique, on ne se coupe pas les cheveux, les hommes évitent de se raser. Le soir du 33ème jour, en revanche, l'on fête la fin de ce deuil avec des banquets et des joies.
Le nombre 33 s'écrit en hébreu ל"ג, qui se prononce lag.
Rabbi Akiva avait douze mille paires d'étudiants de Guébat à Antipras. Tous moururent en même temps, parce qu'ils ne se comportaient pas avec respect entre eux. Et le monde fut vide de Torah jusqu'à ce que Rabbi Akiva alla trouver nos Rabbins qui étaient au sud, et leur enseigna la Torah. Et ces derniers survivants étaient Rabbi Méïr Baal Haness, Rabbi Yéhouda, Rabbi Yossé, Rabbi Shimon Bar Yohhaï et Rabbi Elazar ben Shamoa. Ils furent ceux qui maintinrent [vivante] la Torah en ces moments difficiles. »