MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 JUIFS DE CHINE

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MessageSujet: JUIFS DE CHINE   JUIFS DE CHINE Icon_minitimeVen 26 Mar 2010 - 13:56

Une présence juive en Chine est attestée à différentes époques.

Des Juifs étaient déjà présents depuis plusieurs siècles avant que n'en arrivent d'autres au XXe, c'est notamment le cas des Juifs de Kaifeng. Marchands et voyageurs perses, juifs et arabes, Marco Polo lui-même, attestent d'une présence juive en Chine depuis au moins le VIIe siècle. Tribus perdues d'Israël, émissaires du Roi Salomon en quête de matériaux précieux pour la construction du Temple de Jérusalem. Les légendes abondent à propos de leurs origines. La plus mystérieuse et paradoxalement la plus connue de ces communautés est sans conteste celle de Kaifeng, sans doute parce que c'est celle qui a duré le plus dans l'Histoire, et ce malgré son isolement.

La théorie généralement admise est que les Juifs de Kaifeng seraient arrivés en Chine au IXe siècle par la route de la soie, en venant de Perse ou d'Inde en passant par l'Afghanistan. Ils se seraient alors installés à Kaifeng, capitale de la dynastie Song (907-1279) qui régnait alors sur l'Empire du milieu.

Ils vécurent dans l'isolement le plus total, cultivant un judaïsme particulier car écarté de l'influence des Rabbins d'Occident et fortement empreint de Confucianisme, jusqu'au XVIe siècle, où l'un d'eux, n'ayant jamais entendu parler du christianisme, entra en contact avec le père jésuite Matteo Ricci, venu évangéliser la Chine, qu'il prenait pour un coreligionnaire, ayant cru que la Vierge à l'enfant représentait Rebecca portant Jacob. C'est la redécouverte des Juifs de Chine par l'Occident.

Après la destruction de la dernière synagogue, vers 1850, la communauté juive chinoise a progressivement perdu toute cohésion, et est considérée comme ayant disparu au début du XXe siècle en tant que communauté religieuse organisée.

Aujourd'hui, il ne resterait plus qu'environ 600 de ces Juifs à travers la Chine Populaire, habitant encore principalement la ville de Kaifeng. Le statut de minorité ne leur ayant pas été reconnu, ils sont plus que jamais à la recherche de leur identité, alors même que le gouvernement leur demande de se déclarer Hui (chinois musulmans) ou Han (chinois «chinois»). Sans textes religieux juifs d'origine chinoise ni vraie connaissance du judaïsme, ils s'appuient sur des traditions familiales et sur l'aide de Juifs étrangers pour essayer de retrouver leurs racines religieuses.

Quelques un ont entrepris d'émigrer vers Israël, dans le cadre de leur entreprise de retour au judaïsme
Parmi les commerçants et entrepreneurs occidentaux qui se sont installés dans les ports de Chine ouverts au commerce international dès les années 1840, il y avait des Juifs. Le nom symbolique de cette démarche est celui des Sassoon installés à Shanghai avec Elias David Sassoon (1818-1896) dès 1844, et Victor Sassoon (1881-1961), qui construisit l'actuel Peace Hotel (en) sur le Bund. Ils ont joué un rôle majeur dans le développement économique de Shanghai. Leur nombre était évalué à 10 000 environ en 1930. Ces communautés ont disparu au moment du départ de tous les étrangers des anciennes concessions en 1949 et 1950. Le sort de la communauté juive de Tianjin est illustré par la grande synagogue de Nanjing Lu, dans la concession britannique. Cette synagogue inaugurée en 1938, fermée en 1950, a été restaurée, mais pas rouverte, en 2008.

En 1906, des Juifs russes quI fuyaient les troubles intérieurs de la Russie se sont installés à Harbin en Mandchourie. La plupart sont partis à Shanghai à l'arrivée des Japonais.

À la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, quand les Juifs fuyaient l'Europe à la recherche d'une terre hospitalière, la Chine les accueillit sans rechigner. Une vingtaine de milliers de réfugiés d'Autriche, de Pologne, de Russie s'installèrent ainsi dans le district de Hongkou, près de Shanghai. Hongkou était pauvre mais accueillit les Juifs. Le plus paradoxal est que les visas accordés aux Juifs le furent par des officiers consulaires japonais, qui ne tinrent pas compte des ordres de leur ministère. Les réfugiés arrivèrent donc à Kōbe, au Japon. Quand les Japonais entreprirent l'attaque de Pearl Harbor, ils déportèrent ces réfugiés dans des territoires alors sous contrôle japonais, tels que Hongkou.
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MessageSujet: Re: JUIFS DE CHINE   JUIFS DE CHINE Icon_minitimeVen 26 Mar 2010 - 13:58

La situation actuelle par Yona Dureau

INTRODUCTION
Au 19e siècle et au 20e siècle, des communautés Juives originaires essentiellement de Russie se sont installées dans les grandes villes de Chine. L'histoire de ces communautés "d'implantation tardive" est bien connue, étudiée, documentée, et ne fait pas l'objet de notre discussion de ce soir qui portera sur les communautés Juives chinoises plus anciennes et découvertes entre le 16e et le 18e siècle par les Européens.

1. Les Origines et Premieres Traces

A.Les Origines
La tradition des Juifs Chinois nous dit qu'ils seraient originaires de Siyu, et l'on a vainement tenté de rapprocher ce nom de villes de la Perse ou de l'Inde. Il s'agit peut-être tout simplement de la déformation de Sion, Israël, Jérusalem.
L'origine géographie "intermédiaire" de ces Juifs, que l'on pense arrivés par rapprochement successif de l'Empire Chinois:

* d'après leur tradition: par l'Inde
* d'après les recherches menées il est vrai

surtout sur le cas des Juifs de Kaifeng: par la Perse

B.Premiers documents tangibles :
datant de 718 de l'Ere chrétienne, une lettre écrite en Judéo Persan, d'un Juif Chinois qui demande l'aide d'un co-réligionnaire pour écouler un troupeau de moutons de qualité médiocre.(lettre découverte en 1910 à Dandan uiliq, dans le Turkhestan chinois.

8e siècle: une page de Selihots, (textes de prières Hébraïques liées aux célébrations du mois de Tishri et de la fête de Kippour) découverte en 1908 à Tun-Huang, dans les grottes des mille Bouddhas, dans la province de Kansu.
Il n'y a aucun indice nous permettant de supposer que ces documents déterminent la présence la plus ancienne de communautés Juives en Chine.

9e siècle: Ibn Khudadbih, géographe arabe, fait allusion à des marchands Juifs connus sous le nom de Radanites et voyageant selon l'auteur entre la France, l'Espagne, et la Chine.

10e siècle: un chroniqueur musulman, Abu Zaid al-Sirafi, parlant de la capture de Kanfu (l'actuelle Canton), en 877/78, parle du massacre qui s'ensuivit de 120 000 Musulmans, Juifs, Chrétiens et Mages qui vivaient dans cette cité et y exerçaient l'activité de marchands"

1286: Marco Polo rencontre des Juifs à Pékin

Peu de temps après le missionaire Franciscain Jean de Montecorvino envoyé en Chine, note la présence de Juifs.

1346 : le voyageur Arabe Ibn Battuta, qui visitait Hangchou en 1346, se contente de remarquer qu'il est entré avec son groupe par une porte de la ville appellée "Porte des Juifs", "et que dans cette cité vivaient des Juifs, des Chrétiens et des Turcs adorateurs du soleil, formant ensemble un grand nombre"
Le voyageur Portuguais Galeotto Perera , incarcéré en Chine de 1549 à 1561, note qu'en Chine selon le système légal, les Maures, les Gentils et les Juifs ont tous leurs serments propres.

On trouve, en dehors de ces documents, des allusions aux Juifs dans plus de six documents traitant des évènements ayant eu lieu entre 1277 et 1354.

2. L'évolution

A.Une communauté vivante
Les traces d'une vie intellectuelle:

* "La rue de la Secte qui enseigne les Saintes Ecritures"
* L'inscription de Kaifeng de 1489 nous informe que la première synagogue avait été construite en 1163 et construite par un certain Lieh Weï (Lévy?) et dirigée par un certain An'T'ula (Abdullah? Hamtullah?).
La synagogue fut complétée par une salle d'étude (bait midrash), un bain rituel (mikweh), une cuisine communautaire, un dispensaire d'abattage rituel (shehitah), une souccah (cabbane rituelle), des arcs commémoratifs, des portes, des stelles ( 1489- 1512 -1663).
* Manuscrits de Talmuds, meguilots, existence de scribes.
* On a retrouvé des manuscrits, datant du 18e siècle, montrant que cette vie intellectuelle et artistique Juive était féconde et encore bien vivante. (voir les reproductions jointes)
* Lignées de rabbins
* Ecoles enseignant les commandements, le Judaïsme, et l'Hébreu, pendant des générations.
* Shabbat, Kashrut etc, et circoncision.
* Les croyances des Juifs chinois sont en parfait accord avec celles des autres communautés juives.
* Pratique de la polygamie et du Lévirat.
* Pas de prosélytisme, mais les femmes chinoises désirant épouser des hommes juifs doivent se convertir kedin.
* Les enfants reçoivent un nom Hébraïque en même temps que leur nom chinois.
* L'imagination chinoise a surtout été frappée par le rite consistant à extraire le nerf sciatique (Génèse 32), d'où le nom donné par les Chinois aux Juifs.
* Division du pentateuque en 53 sections, conformément au rite Perse ( et non ashkénaze=54)
* Prière vers Jérusalem, vers l'Ouest!
* On a retrouvé des titres d'ouvrages du Judaïsme publiés en Chinois, mais dont on a malheureusement perdu la trace dans la masse de documents manuscrits encore inclassés en Chine:
"Récit des Vicissitudes des Ecritures Saintes" écrit par Ying-Chen, dont le nom Hébraïque aurait été Moshe Ben-Avram (1660 environ), et traitant de l'histoire et des Ecritures au sein de la communauté de Kaifeng.
Ying-Tou (Ben-Abram), à la même époque, a écrit une "Préface à la Voie illustre", traitant du Judaïsme.

B.L'âge d'or du Judaïsme Chinois
*Les Juifs "de cour"et les succès sociaux politiques de la communauté
18 noms de "clans" inscrits sur le monument érigé en 1489 à l'entrée de l'ancienne synagogue, 8 sont repris par la tradition orale et les registres Shih, Ai, Kao, Chin, Chang, Chao et Li (deux clans portant le nom de Li). Le privilège de porter un nom chinois, ordinairement interdit pour les personnes d'origine étrangère avait été accordé en 1420, à la suite de la dénonciation par un Juif d'un complot contre le pouvoir. Ces noms chinois n'ont donc rien de commun avec les noms originels des fondateurs de la communauté. Il reste que ces noms ont été conservés par les descendants de ces Juifs, et qu'ils sont donc encore portés par ces citoyens chinois qui se réclament du Judaïsme.

C. Une trop grande réussite sociale et politique: L'assimilation comme aboutissement
En règle générale, le succès aux examens de l'administration était suivi par la nomination de l'individu dans des contrées lointaines de sa région originelle. Un membre de la communauté pouvait se voir ainsi brusquement isolé, cette isolation entraînant le plus souvent, à long terme, son assimilation, sinon celle de ses enfants. Or on sait d'après le "Memorial Book" que nombreux sont ceux parmi les membres de la communauté qui parvinrent à accéder au titre de mandarin.

Le changement de Nom pour des noms chinois, l'obéissance à l'ordonnance des Ching de porter la natte en signe de soumission, l'adoption de coutûmes chinoises comme le bandage des pieds des petites filles, aboutirent à fondre le Juif Chinois dans la masse au point que losque ses connaissances de sa propre tradition décrurent, il ne vit bientôt plus la différence entre ses voisins et lui.

Enfin en 1500, les dirigeants Ming décrètent qu'il est désormais interdit de voyager librement dans leur Empire, et ils ferment de même la Chine aux voyages extérieurs, de sorte que le Judaïsme chinois, jusque là entretenu par des contacts avec des communautés de l'intérieur ou de l'extérieur de la Chine, est isolé.

La fermeture de la route de la soie appauvrit la communauté au point qu'en 1850-51, cette même communauté de Kaifeng qui avait farouchement refusé de vendre ses rouleaux bibliques aux Jésuites en 1723, les vend à la mission canadienne envoyée pour les convertir. Tous refusent cependant la conversion.

D. Des déboires Economiques et militaires
1e synagogue: détruite par une inondation en 1461
2e synagogue: détruite par un incendie en 1600
3e synagogue: détruite par une inondation stratégique par les assiègeants de la ville. 100 000 personnes meurent dans l'inondation. Le nombre de membres de la communauté ayant péri dans cet évènement est inconnu.

4e synagogue: reconstruite en 1663 (durera jusqu'en 1880) par le Général des armées du centre Chao Cheng Chi et par ses cousins Chao Ying Chen & Chao Ying Tou. Le Général ordonne l'installation d'un stèle mémoriale, perdue aujourd'hui, mais dont l'intitulé nous est parvenu.

1880: la 4e synagogue est démolie. La communauté de Changhai est alors appauvrie, et ne peut la reconstruire. Des morceaux de la synagogue, des manuscrits hébraïques mêmes sont récupérés par la mosquée locale. Une balustrade est récupérée par le temple confucéen. 7 des 13 rouleaux de la Torah de la communauté, plusieurs douzaines de livres de prière, des haggadots de Pessah, et une Livre Mémorial de la Communauté (du 15es. à 1670) sont actuellement préservés dans des bibliothèques et musées en Angleterre, Autriche, Canada, USA.

Le Confucianisme
Une des forces d'assimilation de la pensée Juive et de la vie Juive en Chine fut le Confucianisme. Les Juifs avaient en effet adopté certaines coutûmes comme le fait de brûler de l'encens, et le faisaient couremment dans la synagogue.

Or l'accession à des responsabilités importantes dans l'administration chinoise était conditionée par la réussite à des examens destinés à évaluer la maîtrise de la connaissance des textes de Confucius, cette connaissance exigeant des études fort longues, qui le furent souvent au détriment des études Juives.

L'inscription de 1489 sur les murs de la synagogue explique que les fondements du Judaïsme et du Confucianisme sont les mêmes.

On brûle de l'encens dans la synagogue à la mémoire des nombreux ancêtres bibliques, et même pour honorer Confucius que l'on distingue cependant clairement de la religion.
On va jusqu'à offrir des sacrifices - mais de nourriture Kacher (!) - lors des fêtes Juives!

3. Les rapports des Occidentaux à ces communautés

A.Du côté chrétien
Il faut constater que ce sont surtout les Chrétiens qui sont fascinés par les communautés Juives découvertes en Chine.
* Travail des Jésuites d'études de ces communautés.

Facsimilés; dessins; Oeuvre de Jean Paul Gozani : Lettres édifiantes et curieuses écrites des missions étrangères ,(écrites entre 1701 et 1724) dans le but bien évident de favoriser le missionarisme en Chine en montrant l'existence de sectes monothéistes "préparant le terrain".

Auparavant existent des contacts des Jésuites par l'intermédiaire du missionaire Matteo Ricci avec un mandarin nommé Ai T'ien, originaire de la communauté Juive de Kaifeng. Pour ce mandarin, qui a lu une oeuvre décrivant l'oeuvre des missionaires mais qui ne détermine que le fait que les Jésuites ne sont pas musulmans tout en étant monothéistes, il s'agit de rencontrer ce Jésuite qu'il prend pour un Juif.

NB: les Juifs Chinois avaient perdus contact avec les communautés extérieures environ vers 1500.
Le Jésuite, lui, le prend pour un Chrétien, et l'ambiguité perdure quelque peu sous le fait du prisme de l'enthousiasme des deux protagonistes de découvrir en l'autre un corréligionaire.Le Juif chinois arrive à Pékin au moment de la fête de St Jean Baptiste et il voit un tableau représentant la vierge et les deux enfants qu'il identifie immédiatement pour Rivka , Yakov, et Esav. Il ne refuse donc pas d'honnorer ces ancêtres!

La vue de quatre apôtres évangélistes lui fait croire qu'il s'agit des fils de Joseph, sans comprendre d'ailleurs pourquoi ce corréligionnaire n'avait pas représenté les autres. L'ambiguité demeure un certain temps puisque Ai T'ien propose la candidature du Jésuite à son rabbin comme successeur, en lui précisant cependant qu'il faudra lui demander de perdre cette détestable habitude de manger du porc qui sied si peu à l'ordre rabbinique!
Du côté de l'Eglise catholique, les Juifs de Chine présentent un intérêt croissant: 1) on pense en effet retrouver en leur possession des originaux qui prouveraient que les textes du Talmud ont été réecrits par les rabbins pour effacer les prophécies ayant annoncé la venue de Jésus.

2) Les Jésuites sont interessés par les mélanges opérés par ces Juifs avec le Confucianisme et veulent les étudier pour convertir les Chinois.

3) Les termes religieux, et entre autre ceux ayant trait à la divinité posent un énome problème de traduction: l'étude de la traduction des Juifs chinois donne aux Jésuites l'espoir de trouver une solution: "Question des termes " discutée jusqu'en 1939, pour être ensuite abandonnée puisqu'il devenait impossible de convertir une nation en guerre.

Historique de l'implantation Jésuite auprès de la communaité Juive de Kaifeng:
1628: 1e centre missionaire Jésuite à Kaifeng. Père François Sambiasi.

Puis Père Rodriguez de Figueiredo; Père Christiano Enriquez; (reçus comme hôtes dans la synagogue)

Echec total des tentatives de conversion des Juifs. D'après les registres Jésuites= 0
1704: le prêtre Jean Paul Gozani, interessé parce qu'il veut par l'intermédiare des Juifs Chinois convaincre le Vatican de lancer une gigantesque mission de conversion en Chine.
1704-1723: J.P. Gozani
Jean Domenge
Antoine Gaubil
Cherchent à acheter des rouleaux de la Torah dans l'espoir renaissant de trouver des passages antérieurs à une "réécriture" par les rabbins pour nier les prophéties liées à Jésus. Echec: les Juifs chinois ne veulent pas leur vendre les rouleaux.

Echec: les passages vérifiés ne montrent aucune divergence d'avec les textes des communautés européenes.

B. Du côté Juif, on ne s'interesse guère à ces frères d'Asie, et le discours de Manashe Ben Israel à la couronne d'Angleterre en 1650 pour demander pour les Juifs le droit de retour officiel (explusion en 1290) mentionne les Juifs de Chine, mais pour dire seulement que la preuve a été faite que les textes Juifs n'ont pas été réécrits.

Il y a là une responsabilité historique à l'étiolement progressif de ces communautés d'Asie, qui même en difficulté, n'ont pas été secondées par aucune entraide extérieure.

A l'époque moderne, en 1919, c'est l'Eglise Canadienne qui fut à l'origine d'une "convention for the reestablishment of the Kaifeng Jewry".
Un des premiers Sionistes, Perlman, ne cita les Juifs chinois que pour sa démonstration contre l'assimilation et pour une nation Juive.

Lors de la seconde guerre mondiale, la communauté de Kaifeng évita de justesse l'anéantissement, et ce grace aux bons sens de deux officiers Japonais, qui poussés par les demandes Nazies avaient été envoyés pour "inspecter" ces Juifs, et qui firent un rapport pour démontrer que ces Juifs ne représentaient pas un obstacle à l'expansion Japonaise en Chine. Mais si leur rapport avait été quelque peu plus nationaliste, il semble bien que les membres de cette tribu isolée sinon perdue n'auraient pu espérer d'aide de personne.

CONCLUSION
Le sentiment que ces Juifs ont été incompris par tous, les Européens chrétiens comme les Juifs. Pour les Européens chrétiens parce qu'ils étaient malgré tout des "specimens"; pour les Juifs, parce qu'il a été plus facile de douter de leur Judaïsme que d'entreprendre de les aider. Or, à présent que la Chine s'ouvre, l'heure est peut-être venue d'aider ces individus, qui se réclament toujours de leurs origines Juives, et si Israël n'a pas la possibilité de s'occupper de cette nouvelle aliah, alors c'est à la communauté internationale de la faire.

La situation actuelle
Le texte ci-dessus fut écrit pour une présentation dans le cadre de la communauté de Montpellier en 1993. Depuis, j'ai eu la joie d'aider deux familles juives chinoises à s'installer à Jérusalem, et j'ai pû aborder leurs problèmes de façon plus directe et plus concrète.

Aujourd'hui, la situation de la communauté juive chinoise est très précaire. Les Chinois considèrent que les Juifs chinois issus de pères juifs sont juifs. Ils admettent insi que certains individus puissent aspirer à habiter Israël bien que l'obtention d'un visa de sortie soit encore une quête héroïque.

Le problème est le suivant : du point de vue de la halakha juive, ces individus ne sont pas juifs, puisque le judaïsme est transmis par la mère. La similitude des cas de cette communauté et de celle des Juifs éthiopiens permet d'ailleurs de questionner la datation traditionnelle du changement de la patrilinéarité à la matrilinéarité: la tradition orthodoxe nous enseigne que ce changement eu lieu au Sinaï, mais ces deux groupes (les Juifs éthiopiens et les Juifs chinois) ayant tous deux quitté Israël après la destruction du premier temple, il est possible que la patrilinéarité ait continué plus longtemps.

Ceci fait donc des Juifs chinois actuels des individus en danger lorsqu'ils montent en Israël, car ils doivent entreprendre des démarches de conversion pour régulariser leur situation religieuse, tout en vivant officiellement avec un visa pour l'Egypte du point de vue chinois. Or les méthodes chinoises ne sont pas tendres, et il est monnaie courante, expliquent les Chinois, de se voir enlevé dans une ambassade après y être entré pour renouveler son visa.

Officiellement donc, il est vital pour ces individus que la Chine ne soit pas informée de leurs démêlés halachiques, car la découverte de leur "non-judaïté" leur fait courir le risque d'être accusé de haute trahison vis-à-vis de la Chine : en effet, pour la Chine, les "conversions" seraient alors une preuve que ces individus étaient Chinois et non potentiellement Israëliens, et ils n'ont pas à vouloir changer de statut.

Par conséquent, on ébruite peu le fait que quatre cent familles juives chinoises vivent encore à Canton et près de deux cent à Changhaï. Les frères de Chine continuent à ne pas manger du "gid hanashé", et ils espèrent monter peu à peu en Israël. Peut-être cela sera-t-il posible avec une ouverture de la Chine dans son commerce et ses relations diplomatiques avec Israël.

Source: http://www.chine-informations.com/guide/juifs-de-chine_194.html#ixzz0jHrKDx6Y
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