Fatigue : et si c'était une anémie ?

Sujet: Fatigue : et si c'était une anémie ? Dim 7 Mar 2010 - 7:21

Une anémie est le plus souvent due à des règles abondantes ou à une grossesse car l’enfant puise dans les réserves de sa mère, parfois à des petits saignements répétés d’origine digestive, notamment en cas de hernie hiatale, ou à la prise prolongée de certains médicaments (type aspirine, anti-inflammatoires non stéroïdiens…).

Pour diagnostiquer ce type d’anémie par carence en fer (appelée anémie ferriprive), votre médecin vous prescrira une prise de sang en demandant une numération formule sanguine (NFS) et un dosage de la ferritine sérique qui traduit l’état de vos réserves en fer. Evidemment, il recherchera aussi la cause de votre anémie afin de la traiter. C'est ainsi qu’il vous posera des questions sur vos habitudes alimentaires, vos cycles menstruels, votre digestion, les médicaments que vous prenez...

Dans tous les cas, le médecin vous conseillera d’augmenter vos apports en fer dans l’alimentation. Après l’examen sanguin et si vous êtes anémiée, il vous prescrira des comprimés afin de faire remonter vos réserves. C’est un traitement long de 4 à 6 mois.

Il existe d’autres types d’anémies, plus rares. Elles peuvent être liées à une carence en acide folique ou vitamine B9 (anémie mégaloblastique) pendant la grossesse, à une carence en vitamine B12 (anémie de Biermer), à un déficit ou à la destruction des globules rouges (anémie liée aux traitements par chimiothérapie, aux leucémies, à des maladies héréditaires)...

D’autres médicaments peuvent également provoquer une carence en fer (antiacides, antihistaminiques H2, inhibiteurs de la pompe à protons, tétracyclines).

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Steak ou poisson ?

Maintenant que vous attendez un heureux événement, c'est le moment de rompre avec vos (mauvaises) habitudes alimentaires : on ne vous interdit pas un plateau-télé les soirs de grande fatigue, mais plus question d'en faire votre rituel quotidien ! D'autant qu'un steak ou un filet de poisson accompagné d'une petite poêlée de légumes ça prend à peine plus de temps qu'une pizza à réchauffer ! Et puis, dans quelques mois, lorsque vous entrerez de plain pied dans la diversification alimentaire, vous serez incollable sur l'équilibre entre les quantités de protéines et de lipides !
Rassurez vous, si vous n'êtes pas très "carnivore" : on ne vous oblige quand même pas à mettre de la viande tous les jours au menu. Trois ou quatre fois par semaine, c'est bien suffisant pour ne pas être anémiée... et ce ne sera pas assez pour voir votre taux de cholestérol grimper en flèche ! D'autant que votre gynéco vous a sûrement prescrit également une supplémentation sous forme de cachets.
Apprenez à lire les étiquettes
Pour tout savoir sur la viande, apprenez donc à lire les étiquettes ! Le prix et le poids du morceau choisi sont, certes, des informations essentielles pour la future maman soucieuse de son poids que vous êtes ! Mais bien d'autres renseignements apparaissent : le nom du morceau de boeuf par exemple, juste à côté de la dénomination "viande bovine",qui vous permet de choisir en toute connaissance de cause entre le rumsteak (à 3,5 % de matières grasses) et l'entrecôte (à 12 %). Vient ensuite la mention de l'origine (pays de naissance, d'élevage et d'abattage), obligatoire depuis 2002. L'étiquetage mentionne aussi la "catégorie" de l'animal : jeune bovin (mâle de moins de 2 ans), génisse (femelle n'ayant pas vêlé), boeuf (mâle castré de plus de 2 ans), vache (femelle ayant vêlé) ou taureau. Le type précise enfin s'il s'agit d'une race laitière ou d'une race à viande.

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