MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 RABENOU TAM

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Soly Anidjar
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Soly Anidjar


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MessageSujet: RABENOU TAM   RABENOU TAM Icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 22:31

Yaacov ben Meïr (1100-1171), dit Rabbénou Tam est un tossafiste et le petit-fils de Rachi. Il fut surnommé Rabbénou Tam, en réference au patriarche Yaacov qui était tam, c'est-à-dire parfait, intègre (Bereshit 25:27). Ce Tossafiste français fut l'un des plus importants de son temps, et on lui doit la matière principale des Tossafot du Talmud de Babylone.
Né à Ramerupt, petite ville en Champagne, il est le fils de Meïr ben Samuel et de Yokheved, une des filles de Rachi. Il fut éduqué par son père, Rabbi Meïr, et par son frère aîné, Samuel ben Meïr (le Rashbam). Selon la tradition, il fut aussi l'élève de Jacob ben Samson, un élève de Rachi auteur d'un commentaire sur le traité d'Avot. Il était sans doute trop jeune pour avoir reçu de celui-ci un enseignement direct. Une légende populaire dit de lui que lorsque Rabbenou Tam entendit des pleurs à la mort de Rachi, [il demanda] "pourquoi ces pleurs ?". Sa mère lui dit que la lumière d'Israël s'était éteinte. Il dit "je la reprendrai et je la rallumerai".

Sa femme Myriam était était la soeur de Samson ben Joseph l'Ancien de Falaise. On sait qu'elle avait été précédemment marié à un nommé Avraham. Elle épousa Rabbenou Tam à une époque tardive, peut-être même après la mort de Samson. On ne trouve en effet pas de traces de liens familiaux dans la correspondance échangée entre Rabbenou Tam et Samson de Falaise. Il semble qu'elle-même n'ait été que la deuxième femme de Rabbenou Tam. Ils eurent 4 fils : Joseph, Moïse, Isaac et Salomon, qui servit de secrétaire à son père.

Bien établi à Ramerupt, Rabbénou Tam possédait maisons et terres qu’il administrait en même temps qu’il menait l’étude dans sa yeshiva (école talmudique) qui fut fréquentée par plus de quatre vingt tossafistes. Comme il était d’usage, il subvenait aux besoins de ses étudiants. Il possédait de nombreux manuscrits en provenance d’Allemagne, du Nord de la France mais aussi d’Afrique du Nord et d’Espagne, qu'il corrigeait et annotait. Il possédait également des manuscrits de Rachi.

Un grave incident marqua la vie de Rabbénou Tam : il fut violemment molesté dans son village par des croisés lors de la Deuxième Croisade. Un chroniqueur juif, Ephraïm ben Yaaqov de Bonn, en fait le récit et rapporte que le nom du Maître était si prestigieux que les agresseurs lui dirent :

Tu es le plus grand d’Israël. C'est pourquoi nous vengeons sur toi la vengeance du Pendu [Jésus] et nous te blessons par cinq blessures comme vous avez blessé notre dieu.
Il n’eut la vie sauve que par l’intervention d’un noble auquel il promit le versement d'une somme importante et qui jura de le convertir. Il semble qu'il se réfugia alors à Troyes. Son neveu, Isaac ben Samuel (le Ri), raconte que Rabbenou Tam, qui avait quitté Ramerupt pour Troyes, y revint pour récupérer ses livres et ses meubles.
En mai 1171, à Blois, un valet-servant chrétien prétendit avoir vu un Juif jeter le corps d'un enfant dans la Loire. Aucun cadavre ne fut retrouvé, mais la quarantaine de juifs résidant dans la ville furent jetés en prison. La plupart des juifs, dont Polcelina, une juive liée au comte Thibault de Champagne, à qui on offrait le choix de se faire baptiser, préféra mourir. Le 20 Sivan (26 mai) 1171, 38 juifs, dont 17 femmes, périrent sur le bûcher. C'était là le parfait canevas de la première accusation de crime rituel en Europe occidentale Cette accusation en entraîna d'autres à Pontoise, Joinville et Loches. Le martyr de Blois fit une impression considérable sur les contemporains. Outre deux récits en prose des événements, des Selihot furent composées. Apprenant les tragiques événements de Blois, Rabbénou Jabob Tam déclara le 20 Sivan jour de jeûne pour les juifs de France, de Grande-Bretagne et d'Allemagne. Très affecté par les événements de Blois, Rabbenou Tam décéda deux semaines plus tard, le 4 Tammouz, au cours d'une visite à Ramerupt.
Il fut l'un des plus éminents continuateurs de son grand-père Rachi, commentant son commentaire du Talmud, dans ce qu'on nomme les Tossefot. Le nom de Rabbénou Tam apparaît dans pratiquement chaque page du Talmud, en vis-à-vis de celui de Rachi.

Son enseignement eut une profonde influence dans le domaine de la Halakhah, et notamment au sujet des Mitzvot des Téfiline et de la Mézouza. Il arriva à Rabbénou Tam d’être en désaccord avec son grand-père Rachi, notamment concernant la position de la Mézouza sur les montants de porte, ainsi Rachi soutenait qu’elle devait être positionnée à la verticale, et Rabbénou Tam à l’horizontale, ce qui valut à la tradition d’adopter la position inclinée afin de se conformer à l’enseignement des deux maîtres.

Il est aussi souvent cité au sujet de son opinion sur l'heure de passage du jour à la nuit.
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