MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

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 LES FORETS DU MAROC

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Soly Anidjar
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MessageSujet: LES FORETS DU MAROC   LES FORETS DU MAROC Icon_minitimeJeu 29 Nov 2007 - 21:02

LES FORETS DU MAROC:
la foret de la Mamora


LES FORETS DU MAROC D15mam10

En dépit des régressions qu’elle a subies, la Mamora est la plus vaste des subéraies du Maroc (et du monde) et l’une des plus méridionales (fig.1). Sa superficie de 55 000 ha environ est cependant l’addition de massifs très découpés, voire morcelés, résultant d’aménagements entrepris depuis les années 1910 - époque à laquelle elle s’étendait sur 130 000 ha. Marquant la frontière entre deux puissantes tribus, les Beni-Hssen et les Zemmours, elle n’était exploitée que sur les bordures ; le cœur du massif, où sévissaient dit-on les bandits, n’était pas régulièrement pâturé et des incendies le parcouraient régulièrement, attisés par les hautes herbes sèches. Les parties les plus dégradées ont été depuis remplacées par des plantations d’arbres exotiques, Pins, Acacia à tanin et Eucalyptus. Les autres ont été recépées et aménagées.

Des layons et des pistes parcourent ce massif; le liège y est récolté; le bétail y paît régulièrement. La forêt a presque partout l’aspect d’un parc planté de chênes-lièges d’allure identique (peuplements équiennes). Leur frondaison présente deux particularités : , elle est toujours rasée par le bétail en dessous de 2 m - c’est le « plafond des vaches » - et a très souvent un port en chandelier résultant de l’émondage des branches latérales, destinées à l’alimentation des troupeaux en période de disette. Quelques chênes ont cependant conservé une belle architecture de leurs branches charpentières : réputés fructifères, ils ont été épargnés.

Insistons sur le fait qu’il n’y a strictement aucun jeune chêne qui pourrait constituer une strate sous arbustive ou arbustive. Le sous-bois, souvent très clairsemé, est constitué de Genêt, de Passerine, de Palmier nain, toutes plantes résistantes à la dent du bétail.

Fait exception à ce tableau la réserve royale d’Aïn Johra (ex-chasse résidentielle du maréchal Lyautey), à l’est de la forêt, où le pâturage et l’émondage sont effectivement interdits. En dépit de conditions plus arides, la subéraie s’y présente avec des arbres de toutes tailles, certains très majestueux, aux branches redescendant à terre, et dominant une prairie de graminées bien fournie. Cette zone a par ailleurs toujours été épargnée par le principal défoliateur, le Bombyx disparate
La forêt est parsemée d’étendues d’eau temporaires : les dayas sont de petites dépressions au fond argileux qui collectent les eaux de pluie tandis que les merjas sont des sortes d’étangs alimentés par la nappe phréatique.

Quelques données géographiques : la Mamora jouxte l’Océan atlantique à l’ouest - dont elle demeure distante de 3 km au moins - et s’étend vers l’est sur environ 70 km. Son altitude est maximale à son extrémité sud-est (280 m). Globalement, elle se présente comme un plateau doucement incliné vers le nord-est, entaillé par 4 vallées d’oueds coulant vers le nord et délimitant les cantons. Les sols sont des sables, de profondeur variable, sur argiles ; ils reposent sur un substrat de marnes du Miocène ou de grès du Pliocène. Globalement, le climat est océanique à l’ouest (étage sub-humide) avec des écarts de température modérés (notons qu’il n’y gèle jamais) et souvent une forte hydrométrie (hors des périodes de chergui, vent du sud-est). Il tend vers le type continental à l’est du massif (étage semi-aride), où la période sèche est plus longue.
D’une année sur l’autre, le climat est susceptible de variations considérables. Les années pluvieuses confèrent à la forêt une allure saine, très verte, avec un débourrement vigoureux des arbres. Les années sèches, en revanche, la Mamora reste grisâtre car les chênes-lièges conservent le feuillage de l’année précédente ; dayas et merjas sont à sec et beaucoup d’arbres meurent attaqués par les ravageurs de faiblesse, insectes et champignons (voir chapitre 3). Situé en bordure sud de l’aire naturelle du Chêne-liège, ce massif est évidemment menacé à terme par l’aridification générale de la région. Les données météorologiques, autrefois connues avec un certain détail grâce aux relevés thermiques et pluviométriques des postes forestiers, sont actuellement fort mal documentées et l’on ne discutera pas ici en détail des effets des facteurs du climat sur l’évolution des arbres, du sous-bois et de leur faune.

La forêt offre de multiples ressources directes, outre son rôle de « poumon vert » pour la conurbation de Rabat-Salé et la ville de Kénitra (presque 2 millions d’habitants). Pour l’Administration des Eaux et des Forêts qui gère cette forêt « domaniale », le principal fruit est le liège, pour la production duquel la subéraie à été mise en valeur et entretenue durant tout le XXe siècle. Il s’agit d’un matériau au cours fluctuant, à la qualité inconstante et dépréciée par la Fourmi du liège (les bouchons sont troués des galeries de l’insecte) .Les problèmes soulevés par les isolants tels que l’amiante et la laine de roche vont peut-être favoriser de nouveau ce matériau naturel. La productivité de la Mamora est très faible par rapport à celle des subéraies portugaises.
Les « riverains », habitants des villages en lisière du massif, récoltent les glands (doux, ils étaient autrefois très appréciés jusqu’à la cour d’Espagne et la Mamora - la fructifère - tire, dit-on, son nom de cette production remarquable) et des champignons ; surtout ils y font pâturer bovins et ovins (et quelques caprins en cachette). Le bois de chêne-liège n’est pas travaillé : il est destiné à la carbonisation (artisanale).

La chasse, la promenade (de la révision des examens - qui se pratique en marchant - au pique-nique dominical) et les activités de découverte de la nature amènent d’autres gens dans certains endroits de la forêt.

Dernier emploi à signaler de cette subéraie : celui de réserve foncière. Après avoir été, jadis, un réservoir d’espaces à défricher donnés en récompense par le souverain, la Mamora a vu certaines de ses parcelles rasées pour aménager notamment des camps militaires, un institut des sports et, tout récemment, une autoroute entre Rabat et Kénitra.
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MessageSujet: Re: LES FORETS DU MAROC   LES FORETS DU MAROC Icon_minitimeJeu 29 Nov 2007 - 21:13

La forêt de Bouskoura est l’un des rares lieux encore existant dans les parages de Casablanca, qui offre la possibilité de pratiquer du sport au milieu des arbres et de la verdure. Le tout dans une bonne ambiance bucolique. Cet endroit ne désemplit pas durant les jours de vacances. Des Casablancais viennent s’y entraîner, jouer du foot, marcher ou seulement se promener en s’oxygénant les poumons à fond. Une fois les exercices sportifs ou la promenade terminée, certains se ruent sur les vendeurs de lait caillé ou de petit-lait. D’autres, s’offrent du « msemen » préparé sur place, avec un bon thé à la menthe. Et pour joindre l’utile à l’agréable, les ménagères ne trouvent pas mieux que Bouskoura pour ramener à la maison des légumes fraîchement récoltés.

Vous êtes de tendance écolo ? Vous aimez camper et vous détendre dans des endroits verdoyants et faire le plein d’oxygène ? Eh bien, Casablanca et ses environs vous offrent une diversité de choix.

Promenez-vous au parc de la Ligue arabe située en plein centre ville. Plongez-vous dans la forêt de Bouskoura, située sur la route de l’aéroport à une douzaine de kilomètres du centre ville, où la végétation est dominée d’acacias, de pins sylvestre et d’eucalyptus. Visitez la forêt d’Elouisia sur la route de Benslimane. Faites un détour aux cascades d’Oued Malleh, à côté de Mohammedia.
A l’occasion, ceux d’entre vous qui le désirent pourront également s’adonner à la chasse. Les espèces de gibier sont nombreuses : sanglier, perdreau, lièvre, lapin, canard colvert, caille, tourterelle, pigeon biset, palombe, grive, calandres et calandrelles…Un conseil : assurez-vous que vous êtes bien dans la saison et le jour autorisé.
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